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Exercices Corrigés |
Rappel: Un système de preuve pour le calcul propositionnel est constitué par un ensemble (éventuellement infini) de formules dites axiomes et par un ensemble fini de règles d'inférence qui établissent le façons admissibles de dériver des formules vraies à partir d'autres formules vraie.
Pour toutes formules
Dans la suite nous allons prendre la liste (infinie) d'axiomes suivante:
-
$$\phi\to(\psi\to\phi)$$ , -
$$(\neg\phi\to\neg\psi)\to(\psi\to\phi)$$ , -
$$(\phi \to (\psi\to\chi)) \to ((\phi\to\psi) \to (\phi\to\chi))$$ , -
$$\neg\neg\phi \to \phi$$ , -
$$\phi\to\phi$$ . -
$$(\psi\to\phi)\to(\neg\phi\to\neg\psi)$$ ,
où
qui veut dire qu'à chaque fois qu'on a les formules
Les axiomes 1-3 sont dus à Łukasiewicz, les autres sont redondants (dans le sens qu'ils pourraient être dérivés des trois premiers), mais nous les ajoutons pour simplifier les preuves.
Question 1 Prouver que
Question 2 Prouver que
Question 3 Prouver le raisonnement par contrapposée:
Question 4 On va montrer de d'une proposition fausse on
peut déduire n'importe quoi. Nous choisissons
- Calculez sa table de vérité et vérifiez qu'elle est bien une antilogie.
- Dans notre logique nous avons fait le choix d'utiliser seulement
les symboles
$$\to$$ et$$\neg$$ . En utilisant les équivalences bien connues, transformez$$A\wedge\neg A$$ en une formule équivalente qui n'utilise que$$\neg$$ et$$\to$$ . Vérifiez que les deux formules sont bien équivalentes à l'aide des tables de vérité. - Montrez que
$$\neg(A\to A)\vdash B$$ .
Question 5 Très difficile: montrez que l'axiome 6 peut être déduit des axiomes 1 et 3.
Dans les séquents qui suivent, on prend la convention de marquer une barre au dessus des hypothèses pour les distinguer des axiomes.
Question 1
Du premier axiome:
Question 2 En appliquant les axiomes 1 et 2 et deux fois le modus ponens:
Question 3 En appliquant l'axiome 6 et deux fois le modus ponens:
Question 4
On vérifie aisement que
Pour faire la preuve formelle, l'astuce consiste à instancier l'Axiome 1 en prenant
Le reste suit aisement en invoquant les axiomes 2 et 5 et trois fois le modus ponens:
Question 5
On va prouver que
Il faut un bon coup d'intuition pour résoudre ce problème: l'astuce consiste à instancier l'axiome 3 de la façon suivante (en prenant
Le reste de la preuve nécessite seulement de deux utilisations (presque évidentes) de l'axiome 1
Considérons le plan de métro de Paris. Soit
- Soit
$$\mathcal{R}$$ la relation sur$$M\times M$$ suivante: Soit$$x$$ et$$y$$ deux stations de métro, on a$$x\mathcal{R}y$$ si et seulement si$$x$$ et$$y$$ sont sur la même ligne. Quelles sont les propriétés de$$\mathcal{R}$$ ? - Sot
$$\mathcal{F}$$ la relation sur$$M\times M$$ suivante: Soit$$x$$ et$$y$$ deux stations de métro, on a$$x\mathcal{F}y$$ si et seulement si un passager peut aller de$$x$$ vers$$y$$ en métro. Quelles sont les propriétés de$$\mathcal{F}$$ ?
- La relation est réflexive et symétrique. En effet
$$x$$ est sur la même ligne que lui même, si$$x$$ est sur la même ligne que$$y$$ alors$$y$$ est sur la même ligne que$$x$$ . La relation n'est pas transitive: en effet Cité et Raspail sont sur la ligne 4, Raspail et Picpus sont sur la ligne 6, mais Cité et Picpus ne sont pas sur la même ligne. - Il s'agit d'une équivalence. En effet la réflexivité et la transitivité sont claires. La symétrie est moins claire (pensez à la ligne 10 qui fait une boucle vers la fin), mais on constate tout de même que si on ne peut pas prendre le métro en sens inverse, on peut au pire faire une boucle pour revenir à la station de départ.
Nous considérons des pièces de monnaie de 1, 2, 5 centimes. Notons
- Quelle est la valeur de
$$N(0), N(1), N(2), N(3), N(4), N(5)$$ ? - Trouver la relation sous forme mathématique de
$$N(x)$$ en fonction des valeurs$$N(w)$$ avec$$w < x$$ . - Prouver cette formule par induction/récurrence sur
$$x$$ .
-
$$N(0) = 0$$ ,$$N(1) = N(2) = N(5) = 1$$ ,$$N(3)=N(4)=2$$ . - J'affirme que
$$N(x) = \min(N(x-1), N(x-2), N(x-5)) + 1$$ pour tout$$x > 5$$ . - Soient
$$n_1=N(x-1), n_2=N(x-2), n_5=N(x-5)$$ . Très clairement en ajoutant respectivement 1, 2, ou 5 centimes on obtient une façon de composer$$x$$ centimes en utilisant$$n_1+1$$ ,$$n_2+1$$ et$$n_5+1$$ pièces respectivement. Donc$$N(x) \le \min(n_1,n_2,n_5) + 1$$ . Supposons maintenant que$$N(x) = n < \min(n_1,n_2,n_5)+1$$ . Nécessairement$$n>0$$ , puisque$$x>0$$ . Supposons, sans perte de généralité, que dans les$$n$$ pièces pour obtenir$$x$$ il y en ait au moins une de$$1$$ centime, alors en ôtant cette pièce on a une façon d'obtenir$$x-1$$ centimes en utilisant seulement$$n-1 < n_1$$ pièces, ce qui contredit l'hypothèse que$$n_1=N(x-1)$$ . On conclut que$$N(x)=\min(n_1,n_2,n_5)+1$$ .
Considérons la suite
en fixant les variables
On commence par calculer quelques termes de la récurrence.
On dirait que la valeur de
Nous allons procéder d'une façon différente en faisant une induction à reculons. Nous allons laisser les valeurs de
Supposons
Donc pour que
Tout va bien, donc, il ne nous reste qu'à trouver un
d'où on déduit
Soit
- Si
$$f$$ est surjective et si$$B$$ est un sous ensemble de$$Y$$ , alors$$f(f^{-1}(B)) = B.$$ - Si
$$f$$ est injective et si$$A$$ est un sous ensemble de$$X$$ , alors$$f^{-1}(f(A)) = A.$$
Supposons que
- Si
$$f$$ est injective alors$$f$$ est surjective. - Si
$$f$$ est surjective alors$$f$$ est injective.
Pour l'instant nous n'avons pas besoin de l'hypothèse que
- Soit
$$b\in B$$ . Puisque$$f$$ est surjective il existe$$a\in X$$ tel que$$f(a)=b$$ . Mais alors$$a\in f^{-1}(B)$$ et donc$$b\in f(f^{-1}(B)$$ . Inversement soit$$b\in f(f^{-1}(B))$$ , alors par définition il existe$$a\in f^{-1}(B)$$ tel que$$f(a)=b$$ . Mais alors par définition de$$f^{-1}(B)$$ il existe$$b'\in B$$ tel que$$f(a)=b'$$ , donc$$b=b'$$ puisque$$f$$ ne peut prendre deux valeurs en$$a$$ . On conclut que$$b\in B$$ . - Soit
$$a\in A$$ et soit$$b=f(a)$$ , alors$$a\in f^{-1}(b)$$ , du coup$$a\in f^{-1}(f(A))$$ . Soit$$a\in f^{-1}(f(A))$$ , par définition il existe$$b\in f(A)$$ tel que$$f(a)=b$$ . Mais$$b\in f(A)$$ implique qu'il existe$$a'\in A$$ tel que$$f(a')=b$$ . Comme$$f$$ est injective$$a=a'$$ et$$a\in A$$ .
Maintenant il devient important d'utiliser la finitude de
- Soit
$$n$$ la cardinalité de$$X$$ . Puisque$$f$$ est injective, à chaque élément de$$X$$ correspond un unique élément de$$Y$$ . Donc l'image de$$f$$ a cardinalité$$n$$ et correspond à$$Y$$ tout entier. - Supposons que
$$f$$ ne soit pas injective, alors il existe$$x,x'\in X$$ tels que$$f(x)=f(x')$$ . On considère l'ensemble$$A=X\backslash{x,x'}$$ de cardinalité$$n-2$$ , son image par$$f$$ a cardinalité au plus$$n-2$$ . Donc l'image de$$X$$ tout entier par$$f$$ a cardinalité au plus$$n-1$$ ($$n-2$$ de$$A$$ , plus$$1$$ de$${x,x'}$$ ), ce qui contredit la surjectivité.
Existe-t-il
- Une application non-surjective et non-injective.
- Une application non-surjective et injective.
- Une application surjective et non-injective.
Oui, elles existent toutes. Une façon simple d'en montrer des exemples c'est de dessiner des diagrammes de Venn finis (des ensembles avec un ou deux éléments suffisent). Nous allons donner des exemples un peu plus intéressants de fonctions de
- Le sinus et le cosinus.
- L'arc tangente.
- La fonction
$$x^3-x$$ .
Soit
- Montrer que
$$\mathcal{R}$$ est une relation d'équivalence.
- Elle est réflexive:
$$x$$ a le même nombre de bits que lui même. - Elle est symétrique: si
$$x$$ a le même nombre de bits que$$y$$ , alors$$y$$ a le même nombre de bits que$$x$$ . - Elle est transitive: si
$$x$$ a le même nombre de bits que$$y$$ , et$$y$$ a le même nombre de bits que$$z$$ , alors$$x$$ a le même nombre de bits que$$z$$ .
Effectuer les changements de base suivants
- $$(10011)2$$ en décimal, $$(64*19+3){10}$$ en binaire.
-
$$(54321)_{16}$$ en binaire, puis en base 8. -
$$(1101 1101 1101,1101)_2$$ en héxadécimal
-
$$(10011)_2 = (19)_10$$ , ce qui se vérifie par un simple calcul. $$(6419+3)_10 = 2^6(10011)_2 + (11)_2$$; multiplier par une puissance de$$2$$ revient à ajouter des$$0$$ à droite, donc$$2^6*(10011)_2=(10011000000)_2$$ ; maintenant il est aisé de faire la somme directement en base$$2$$ , le résultat est$$(10011000011)_2$$ . - Un chiffre en base
$$16$$ correspond à$$4$$ chiffres en base$$2$$ . On convertit chaque chiffre et on a$$(1)_16=(0001)_2, (2)_16=(0010)_2, (3)_16=(0011)_2, (4)_16=(0100)_2, (5)_16 = (0101)_2$$ . Donc$$(54321)_16=(101.0100.0011.0010.0001)_2$$ (j'ajoute les points pour aider la lisibilité). Maintenant on regroupe les bits par paquets de 3 et on convertit vers la base$$8$$ . On a$$(001)_2=(1)_8, (100)_2=(4)_8, (010)_2=(2)_8$$ , donc$$(1.010.100.001.100.100.001)_2=(1241441)_8$$ . -
$$(1101)_2=(13)_10=(D)_16$$ , donc$$(1101.1101.1101,1101)_2=(DDD,D)_16$$ .
Prouver par induction que pour tout
Il y a plusieurs façons de poser l'induction. Nous allons choisir celle qui utilise le moins de cas de base possibles.
Cas de base:
Cas inductif: Supposons la thèse vraie pour un certain
De la même façon, supposons la thèse vraie pour un certain
Par induction, nous concluons que la thèse est vraie pour tout
Prouver par induction les (in)égalités suivantes
-
$$\sum_{i=0}^n i(i-1) = \frac{n(n^2-1)}{3}$$ . -
$$3^n\le(2n)!$$ pour tout$$n\ge2$$ . -
$$2^n n\le3^n$$ pour tout$$n\ge0$$ .
Vérifions la thèse pour
Maintenant supposons la thèse vraie pour un certain
On conclut par induction.
Vérifions la thèse pour
Maintenant supposons la thèse vraie pour un certain
où l'on fait bien attention à vérifier que
Il y a plusieurs solutions raisonnables pour cet exercice, nous allons en choisir une qui utilise une double induction. Pour cela nous allons avoir besoin de montrer quelques cas de base en plus (la raison sera claire plus loin).
Pour
-
$$2^0 \cdot 0 = 0 \le 1 = 3^0$$ , -
$$2^1 \cdot 1 = 2 \le 3 = 3^1$$ , -
$$2^2 \cdot 2 = 8 \le 9 = 3^2$$ .
Maintenant supposons l'hypothèse vraie pour un
où l'inégalité découle de l'hypothèse d'induction. Si l'on arrive à montrer que
Pour démontrer
Maintenant on suppose
On conclut par induction.
On fixe un
- Combien d'éléments contient
$$H_n$$ ?
Pour chaque
Par exemple,
- On fixe
$$n=4$$ . Quelle est la cardinalité de$$\delta_i^{-1}(0)$$ , pour$$i=1,\ldots,4$$ ? - Pour quelles valeurs de
$$n$$ et$$i$$ les fonctions$$\delta_i$$ sont-elles injectives? surjectives? bijectives?
Soit
-
$$\mathcal{R}$$ est-elle un ordre? Est-elle totale? En donner les preuves, ou montrer des contre-exemples. - Dessiner le diagramme de Hasse de
$$\mathcal{R}$$ pour$$n=3$$ . - Soit
$$A={1,2,3,4}$$ . Définir une bijection entre$$H_4$$ et$$\mathcal{P}(A)$$ .
-
$$|H_0| = |{\varepsilon}| = 1$$ (où$$\varepsilon$$ represente la chaîne vide), -
$$|H_1| = |{0,1}| = 2$$ , -
$$|H_2| = |{00,01,10,11}| = 4$$ , -
$$|H_1| = |{000,001,010,011,100,101,110,111}| = 8$$ .
Il est alors facile de voir que
L'argument ci-dessus suffit en général à convaincre un mathématicien,
mais si on voulait être formels jusqu'à la moelle on pourrait montrer
Maintenant la fonction
Il s'agit, en effet, de l'ensemble des chaînes de longueur
Pour
La relation
- Réflexive: pour tout
$$x$$ et tout$$0 < i\le n$$ on a$$\delta_i(x)=\delta_i(x)$$ . - Transitive: soient
$$x,y,z\in H_n$$ . Pour un$$i$$ quelconque, si$$\delta_i(y)\ge\delta_i(x)$$ et si$$\delta_i(z)\ge\delta_i(x)$$ alors$$\delta_i(z)\ge\delta_i(x)$$ . Donc$$x\mathcal{R}y$$ et$$y\mathcal{R}z$$ impliquent$$x\mathcal{R}z$$ . - Anti-symétrique: supposons
$$x\mathcal{R}y$$ et$$y\mathcal{R}x$$ , alors pour tout$$0 < i\le n$$ on a$$\delta_i(y)\ge\delta_i(x)$$ et$$\delta_i(x)=\delta_i(y)$$ , d'où on déduit$$\delta_i(x)=\delta_i(y)$$ . Mais deux chaînes de$$n$$ bits qui coïncident en tout bit sont identiques, donc$$x=y$$ . - Non totale: en effet on a ni
$$01,\mathcal{R},10$$ , ni$$10,\mathcal{R},01$$ .
En conclusion, voici le diagramme de Hasse de
En fait, tout l'exercice tourne autour d'un isomorphisme bien connu et
souvent utilisé en informatique entre l'ensemble
Par exemple, pour
alors la chaîne
Grace à cet isomorphisme, qu'on va noter
-
$$\delta_i$$ correspond à l'appartenance:$$\delta_1(x) = 1 \Leftrightarrow 1\in\phi(x)$$ ,$$\delta_2(x)=1\Leftrightarrow 2\in\phi(x)$$ et ainsi de suite. -
$$\mathcal{R}$$ correspond à l'inclusion:$$x\mathcal{R}y\Leftrightarrow\phi(x)\subset\phi(y)$$ .
Pour terminer, on remarque tout de même que, comme
Soit
- Quelle est la cardinalité de
$$H$$ ? Justifiez votre réponse en exhibant une bijection avec$$\mathbb{N}$$ .
Pour tout
On définit enfin la fonction
- La fonction
$$w$$ est elle injective? surjective? bijective? - Énumérer les éléments de
$$w^{-1}(3)\cap w^{-1}(5)$$ .
Les relations suivantes sont-elles réflexives? symétriques? transitives?
-
$$x\mathcal{S}y$$ si et seulement si$$\delta_1(x)=\delta_3(y)$$ ; -
$$x\mathcal{U}y$$ si et seulement s'il existe un$$i>0$$ tel que$$\delta_i(x)=\delta_2(y)$$ . -
$$x\mathcal{T}y$$ si et seulement si$$w(x)=w(y)$$ ;
Justifiez vos réponses.
On note
- Énumérer les éléments de
$$\overline{0110}\cap H_n$$ pour$$n=2,3,4$$ . - On note
$$C(n)$$ la cardinalité de$$\overline{0110}\cap H_n$$ . Exprimez$$C(n)$$ en fonction de$$C(n-1)$$ . - Prouvez par induction que
$$C(n) = n(n-1)/2$$ .
Une astuce possible consiste à rajouter un
-
$$\varepsilon \mapsto (1)_2 = 1$$ , -
$$0 \mapsto (10)_2 = 2$$ , -
$$1001 \mapsto (11001)_2 = 25$$ , -
$$0011 \mapsto (10011)_2 = 19$$ .
Or, il est facile de se convaincre que cette fonction est bien
injective, mais il est aussi évident qu'elle n'est pas surjective car
Le poids d'Hamming d'une chaîne n'est évidemment pas une fonction
injective, en effet
L'image réciproque
La relation
-
$$\delta_1(100) \ne\delta_3(100)$$ , -
$$\delta_1(111)=\delta_3(100)$$ , mais$$\delta_1(100)\ne\delta_3(111)$$ , -
$$\delta_1(111)=\delta_3(100), \delta_1(100)=\delta_3(000)$$ , mais$$\delta_1(111)\ne\delta_3(000)$$ .
La relation
-
$$\delta_i(01) = \delta_2(11)$$ en choisissant$$i=1$$ , mais par contre$$\delta_i(11)\ne\delta_2(01)$$ pour tout$$i$$ , -
$$\delta_i(11) = \delta_2(10)$$ en choisissant$$i=1$$ ou$$i=2$$ ,$$\delta_i(10)=\delta_2(01)$$ en choisissant$$i=1$$ , mais$$\delta_i(11)\ne\delta_2(01)$$ pour tout$$i$$ .
Par contre elle est évidemment réflexive car pour tout
La relation
-
$$\overline{0110}\cap H_2 = {11}$$ , -
$$\overline{0110}\cap H_3 = {011,101,110}$$ , -
$$\overline{0110}\cap H_4 = {0011,0101,0110,1001,1010,1100}$$ .
Maintenant pour compter combien de chaînes de longueur
- S'il vaut
$$1$$ , les$$n-1$$ bits qui restent doivent contenir exactement un bit à$$1$$ , et ce bit peut se trouver en chacune des$$n-1$$ positions. Il y a donc$$n-1$$ chaînes de cette forme. - S'il vaut
$$0$$ , les$$n-1$$ bits qui restent doivent contenir exactement$$2$$ bits à$$1$$ . Il y a donc$$C(n-1)$$ chaînes de cette forme.
En conclusion,